AGENDA DES LUTTES
LES BASSINES DU MARAIS POITEVIN
Il s’agit d’un projet de 16 réserves d’eau géantes au milieu des champs, dans la Sèvre Niortaise et le marais Poitevin, avec :
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plusieurs hectares par bassine (7 à 18 ha d’emprise foncière pour le projet de la Sèvre Niortaise – Mignon),
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des digues d’environ 10 m de hauteur et une membrane plastique pour étanchéifier la bassine,
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alimentées non pas par l’eau de pluie, mais par pompage en nappes (principalement) ou rivières en hiver pour servir à l’irrigation l’été.
Une bonne idée en théorie ? En pratique, l’hiver 2017 n’a pas permis de remplir les bassines existantes faute d’eau, le préfet de Vendée a autorisé des remplissages en dehors de la période autorisée, et on continue à pomper et assécher les rivières en été !
Tout ça avec de l’argent majoritairement public (le projet initial des 19 bassines du bassin de la Sèvre coûte 60 millions d’€ au total, dont environ 70% d’argent public). Cet argent, donné aux irrigants est autant d’argent qui n’ira pas aux autres agriculteurs, ni à la recherche, ni au financement de mesures permettant de garder l’eau dans les sols ou de l’économiser…
POUR EN SAVOIR PLUS, CI-DESSOUS
COORDINATION
STOP CIGÉO
La coordination Stop-Cigéo regroupe les associations, collectifs et individus en lutte localement contre le projet CIGEO.
Participent à la coordination notamment le Collectif Bure-Stop55 (basé en Meuse), le Cedra52 (basé en Haute-Marne), les élus de l’EODRA, les Vigilants de Void-Vacon, les Vigilants de Gondrecourt-le-Château, l’Asodedra (Vosges), MNE (Meuse Nature Environnement), la Fédération Mirabel – Lorraine Nature Environnement, l’association collégiale de la Maison de Résistance « Bure Zone Libre », des individus en lutte contre Cigéo habitant à Bure et autour.
BURE STOP
Cigéo, ce serait 15 km2 répartis entre 5 villages meusiens et haut-marnais : Bure, Saudron, Ribeaucourt, Bonnet et Mandres pour y construire d’énormes infrastructures et 300 km de galeries. Un futur no man’s land ? Qui peut avoir envie de vivre aux abords d’un tel site ?
Cigéo, ce serait 70 ha d’installations nucléaires en surface et des galeries souterraines à 500m de profondeur sur 15 km², destinées à recevoir les déchets les plus radioactifs de l’industrie nucléaire, pour la bagatelle de quelques dizaines de milliards d’euros.
Ce projet, développé par l’Andra et les producteurs de déchets (EdF, Areva, CEA), n’est toujours qu’un projet. Bien avancé, certes, mais rien n’est encore fait ! Il n’y a pas de déchets nucléaires à Bure ! L’arrivée des premiers colis est visée pour 2025.
Cependant l’achat des terres par l’Andra (déjà 3000 ha en Meuse et Haute-Marne) continue, les aménagements du territoire (voie ferrée, route, terrassement, lignes électriques…) ont commencé, la propagande se diffuse…
Pour aller plus loin et actualités : www.stopcigeo-bure.eu
En vert, l’emplacement de l’actuel laboratoire de l’ANDRA.
En violet, le projet de voie ferrée, rénovation de 40 km de voie ferrée (de Nançois-Tronville à Saudron) pour rejoindre la ligne existante Paris-Strasbourg.
En bleu, l’emprise des potentiels installations de surface.
En orange, l’emprise de la potentiel zone de descenderie.
En jaune, la ZIRA, zone d’intérêt pour la recherche approfondie. C’est la zone où est envisagé la construction des galeries sous-terraines.
En rouge, le bois Lejuc situé à l’aplomb des potentiels puits d’aération des galeries sous-terraines. Lieu stratégique qui fut occupé jusqu’en février 2018.
En noir, certains lieux de résistance à Cigéo.
vent de bure
ASSOCIATION DÉSTOCAMINE
L’ÉTAT FRANÇAIS VEUT POLLUER LA PLUS GRANDE NAPPE PHRÉATIQUE D’EUROPE !
Que faire pour arrêter ce scandale ?
Le temps est compté car les galeries sont en train de s’effondrer ! L’État « joue » et compte sur cet effondrement !
HISTORIQUE
1997 : l’Etat autorise l’entreprise Stocamine à enfouir 320 000 tonnes de déchets ultimes chimiques toxiques et dangereux, à 600 m sous terre. Cette poubelle se trouve en Alsace, sous la plus grande nappe phréatique d’Europe.
Comme souvent les promesses ne manquaient pas !
Les techniciens et les scientifiques de Stocamine certifiaient que :
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Le sous-sol est mécaniquement stable.
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Le sous-sol sera épargné par la circulation d’eau.
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La réversibilité sera assurée : ôter les produits en cas de problème, ou si on trouve une meilleure solution que l’enfouissement.
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L’argent est bloqué pour assurer cette réversibilité.
Vidéo de 4 mn avec les promesses des experts avant enfouissement :
https://cloud.retzien.fr/index.php/s/8G22DJ6TdHcP3oz
Projet présenté comme un « renouveau pour le territoire alsacien » : création d'emplois, subventions, « pôle d'excellence environnemental », etc.
1999 : début de l’enfouissement malgré l’opposition des associations
2001: Stocamine obtient la norme ISO 9002, gage de « qualité ». Vidéo ci-dessous.
Pourtant, seulement quelques mois plus tard, en 2002, un incendie éclate et dure plusieurs mois. Incendie assuré impossible par les responsables. A 600 m de profondeur les pompiers ne peuvent pas intervenir.
Les actionnaires privés se retirent de Stocamine, l’État français se retrouve seul chargé de la gestion du site. Le « chantier » est arrêté.
Depuis 2003 : les associations, Déstocamine en tête, militent pour le déstockage de TOUS les déchets, comme le prévoit la loi. De nombreuses autorités locales et régionales ont aussi voté en faveur du déstockage COMPLET.
En janvier 2019, contre l’avis des habitants, des élus locaux et régionaux, l’État, par l’intermédiaire du ministre « écologiste » M. de Rugy, affirme son refus de retirer la totalité des déchets toxiques, donc autorise les pollutions à venir.
2020 : Il reste 42.000 tonnes de déchets : arsenic, mercure, amiante, cadmium, chrome, cyanure, produits phytosanitaires, et d’autres produits non divulgués !
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Contact : collectif.destocamine@gmail.com
ou le comité Bure en Retz : comite-bure-en-retz@riseup.net
REPORTAGE CI-DESSOUS
Les milliers de visages des Coquelicots – un projet photo!
Nous voulons des coquelicots
Et si nous donnions des visages à notre Grand Sursaut?
Nous relevons la tête. En nous exprimant, à voix claire et forte, sans plus composer, sans plus céder une once de santé, de beauté et de connaissances sur les effets délétères des pesticides de synthèse sur le vivant. Nous avons ouvert une brèche.
Nous relevons la tête.
Et si nous la montrions, cette tête? Sur proposition de Joëlle, proche des Coquelicots et aguerrie des pétitions-photo, nous vous proposons de vous faire tirer le portrait pour donner des visages à ces quelque 556.000 personnes qui disent, partout en France, stop aux pesticides.
Rassemblement des coquelicots 15 février 2020
Soutenir l'association de la Jacopière contre le projet de la Zone industrielle à Sucé sur Erdre et St Mars du désert
La CCEG souhaite réaliser une zone industrielle de 65 hectares sur le site de la Jacopière.
La zone de la Jacopière est constituée de bois de chênes propres à la sylviculture, de prairies exploitées par des agriculteurs et de petites parcelles constituant un bocage indispensable à l'équilibre écologique pour à la fois absorber le CO2 que le trafic routier intense de la RD 178 génère quotidiennement. La communauté de communes « Erdre et Gesvres » s’apprête à minéraliser et à construire sur tout le bassin versant des marais de Logné et de l’Ertaudière. Les périodes successives avec abondance d’eau pluviale suivies de périodes de sécheresse vont créer le lessivage puis l’assèchement des marais. La flore et la faune propres à ces habitats remarquables sont vouées à disparaître.